Confession (protestantisme)

« L'absolution privée a vocation à être confinée aux églises, bien que dans la confession, une énumération de tous les péchés n'est pas nécessaire ». —Confession d'Augsbourg, article 11

La théologie luthérienne et, plus généralement, protestante, reconnaît un rôle à la confession et à l'absolution, méthode donnée par le Christ à l’Église par laquelle les hommes et les femmes peuvent recevoir le pardon pour leurs péchés. Toutefois les réformateurs se sont opposés aux pratiques de la confession auriculaire obligatoire, telles qu’elles avaient été définies par le concile catholique de Latran IV (1215), notamment à l'énumération de tous ses péchés. Ils ont tous estimé que la pratique de la confession était bénéfique, à condition d'être libre et liée à l'annonce de la grâce. Cette pratique a toutefois peu à peu régressé dans les catéchismes protestants et, malgré un regain d'intérêt récent, reste peu mise en œuvre[1].

  1. Jean-René Moret, « Les réformateurs face à la confession », La Revue réformée, no 261,‎ (larevuereformee.net/articlerr/n261/les-reformateurs-face-a-la-confession)

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